La voix des expatriés explose depuis le Gabon : Jusqu’à quand cette humiliation pour renouveler un passeport, Ministère des Affaires étrangères ?!
Alors que les crises se multiplient au Liban, une nouvelle plainte retentit de l'autre côté de la mer… depuis le Gabon. Un cri venu du cœur de l’exil, lancé par l’expatrié Matar, soutenu publiquement par l’expatrie Hussein Hejazi, lui aussi fils de l’émigration et porte-voix de la souffrance silencieuse

صوت المغترب ينفجر من الغابون: إلى متى الإذلال في تجديد الجوازات يا وزارة الخارجية؟!
في وقت تتكاثر فيه الأزمات على رؤوس اللبنانيين في الداخل، يعلو من خلف البحار صوت موجوع جديد... من الغابون.
صرخة خرجت من عمق الغربة، أطلقها المغترب مطر ولاقاها تضامن لافت من المغترب حسين حجازي، ابن الاغتراب وصوت المعاناة، الذي لم يسكت على الذل الحاصل في ملف تجديد جوازات السفر.
"يا حضرة معالي الوزير أو معالي الوزيرة (معالي من باب الأخلاق والتربية)، فيقوا شوي على المغتربين!"
هكذا قالها حسين حجازي بوضوح وبلا تجميل، معبّرًا عن وجع كل مغترب في الغابون، بل في كل بلد يوجد فيه سفير يمثل "الدولة اللبنانية".
المغتربون ليسوا أرقامًا في لوائح الانتخابات ولا حيطانًا لتعليق الصور في الزيارات الرسمية.
هم بشر، كرامتهم ليست ورقة تنتظر توقيعًا، ولا جوازًا يستغرق شهرًا لإتمامه في زمن الرقمنة والسرعة!
- أين السفارة؟
- أين وزارة الخارجية؟ أين الضمير؟
- هل من المعقول أن يحتاج الموظف لشهر حتى يُنجز جواز سفر؟
- هل يُعقل أن يعامل المغترب وكأنه متسوّل على أبواب الإدارات؟
- أم أن الدولة تريده فقط كمصدر مال بلا كرامة؟
هذا المشهد لم يعد يُحتمل. السكوت صار جريمة.
الصمت صار خيانة.
نقولها بوضوح:
صوت حسين حجازي ليس نغمة عابرة، بل نبض وجع.
صوت المغترب مطر ليس زفرة غضب، بل إنذار أخير.
وإن لم تتحرك وزارة الخارجية اليوم، فلتستعد لسماع آلاف الأصوات تُحاسب غدًا.
Alors que les crises se multiplient au Liban, une nouvelle plainte retentit de l'autre côté de la mer… depuis le Gabon.
Un cri venu du cœur de l’exil, lancé par l’expatrié Matar, soutenu publiquement par l’expatrie Hussein Hejazi, lui aussi fils de l’émigration et porte-voix de la souffrance silencieuse, qui n’a pas mâché ses mots face à l’humiliation infligée aux Libanais de l’étranger en matière de renouvellement de passeport.
« Son Excellence Monsieur ou Madame la Ministre (Excellence, par simple politesse et éducation), réveillez-vous un peu sur la situation des expatriés ! »
C’est en ces termes directs que Hussein Hejazi s’est exprimé, portant le fardeau de tous les Libanais du Gabon, et bien au-delà.
Car dans chaque pays où il y a une ambassade libanaise, les mêmes scènes d’indifférence, de lenteur et de mépris se répètent.
Les expatriés ne sont pas que des numéros sur des listes électorales, ni des figurants pour les visites officielles.
Ce sont des êtres humains, dont la dignité n’est pas un document à signer, ni un passeport à attendre pendant un mois entier en pleine ère numérique !
- Où est l’ambassade ?
- Où est le ministère des Affaires étrangères ?
- Où est la conscience ?
- Est-il normal qu’un simple passeport prenne un mois à être délivré ?
- Est-il normal que l’expatrié soit traité comme un mendiant aux guichets consulaires ?
- Ou bien l’État ne veut-il des expatriés que comme tirelires silencieuses ?
Ce spectacle est devenu insupportable.Se taire, c’est devenir complice.
Le silence, une trahison.
Disons-le clairement :
La voix de Hussein Hejazi n’est pas une simple melodie, mais le battement d’une colère.
Le cri de Matar n’est pas une plainte passagère, mais un signal d’alarme.
Et si le Ministère des Affaires étrangères ne bouge pas aujourd’hui, qu’il se prépare à entendre demain des milliers de voix demander des comptes
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